» A mon avis, ce qui préoccupe l’artiste a toujours lieu dans le présent: L’œuvre sur laquelle il travaille relègue loin derrière la précédente, tandis que la prochaine se trouve encore au-delà de l’horizon. Son souci, c’est de faire que l’œuvre présente soit aussi puissante que possible. La beauté de l’art, la densité spirituelle et visuelle de l’œuvre d’art semble, à vrai dire, tirer son origine de cette concentration absolue en un seul moment, et jamais, apparemment, d’une implication directe et consciente de l’artiste dans l’histoire. » (….)
« L’ennemi de la photographie, c’est la convention, les règles rigides du « comment faire ». C’est dans l’expérimentation que la photographie trouvera son salut. S’agissant de la photographie, l’expérimentateur n’a aucune idée préconçue.(…)
Il se permet d’appeler « Photographie » tout résultat pouvant être obtenu par des moyens photographiques, avant ou sans appareil »
Pourquoi l’artiste à la chambre noire ne romprait-il pas avec les conventions éculées qui ont commencé à entraver et restreindre sa technique, alors même que son existence est relativement récente, et ne revendiquerait-il pas la liberté d’expression que se doit de posséder tout art s’il veut être vivant?
Jan Dibbets. « La boite de Pandore » Edition Musée d’art Moderne 2016
« L’ennemi de la photographie, c’est la convention, les règles rigides du « comment faire ». »
La boite de Pandore
Claudia Vialaret
Je suis passionnée par l’histoire de la peinture et elle est souvent à le source de mes créations photographiques. Je peux trouver mon inspiration dans l’œuvre d’un peintre comme dans « Caravagesques » ou encore dans la littérature et la mythologie comme dans « Origines ». Enfin, la rencontre et l’accord entre les pratiques artistiques m’intéresse beaucoup et m‘ouvre de nombreuses possibilités d’expression : La danse est pour moi, en ce moment, une grande source d’idées.
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